Haïku, les poèmes Hoshitsuki

Le haïku est une forme poétique très codifiée d'origine Hoshitsuki à forte composante symbolique. C'est un poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses.

Ce poème comporte traditionnellement 3 vers formant en tout 17 syllabes.

Le haïku doit faire référence à la nature ou contenir un mot qui rappelle une des quatre saisons.

---

Parfum de forêt,

les fragrances renaissantes

émanent des feuilles mortes.



.

...

Parfum de forêt,
les soldats Hoshitsuki
tombent comme des feuilles mortes.

je ne suis qu'un novice mais j'aime bien vos ptites chansons.

Oh Déesse...

Ce barbare qui profane ce lieu Hoshitsuki dédié à la grâce et à la poésie pour nous parler de la mort de tes enfants est l'instinct naturel de son espèce sauvage...

Par ta compassion Déesse...

Pardonnons si les arrangements qu'il serait amené à comprendre pouvaient aboutir.

---

Ulrak des iles Kho'Nan,

Je suis opposée la guerre. Mais cela ne change rien à notre histoire.

Si vous le pouvez, comprenez que notre peuple à jadis érigé le combat en un art, une discipline de l'esprit, une noblesse du coeur tandis que vous n'étiez que bêtes courageuses en vos cavernes.


Ulrak des iles Kho'Nan, votre venue en ce lieu sacré pour singer maladroitement un poème Aiku qui menace nommément notre peuple la veille d'une mission diplomatique est non seulement maladroit de votre part, mais me fait frémir sur les conséquences des actes futur de provocation que vous seriez amené à commettre et que seul l'ignorance de votre peuple de barbares peut excuser.

Nous connaissons votre fougue, et la situation de guerre actuelle, mais ayant égard à votre rôle de représentant diplomatique, ne négligez à aucun moment l’irritabilité  des tigres aguerris venus parlementer qui pourraient s’agacer du ricanement immature des jeunes hyènes.

Vous ne sauriez jamais précisément comment, ni pourquoi, vos soldats seraient à terre et nous serions tous navrés de vous voir rentrer seul pour proférer les faits de votre conduite au peuple de barbares.

Alors je vous en conjure, calmez le feu sauvage de votre sang animal et gardez pour vos troupes ces nuisances littéraires qui singent une culture inaccessible à votre esprit. Ne tentez plus jamais de composer un Haiku que vous nommez «nos petites chansons » si le ridicule ou un simple poignard peut vous tuer.

---

Ulrak des iles Kho'Nan, venez me voir dans mon temple, sans aucun de vos gardes, l'esprit libre comme celui de l'enfant que vous êtes.


Je peux vous initier à certaines disciplines de consciences que nous apprenons à nos enfants dès 6 ans et qui vous apporteraient ce contrôle nécessaire aux missions diplomatiques.

Il est possible, si votre peuple vous à réellement choisit parce que vous êtes le plus malin d'entre eux, que vous grandissiez un peu alors.

Feu notre grand Shogun composa plusieurs Haiku en l'honneur de la guerre.

---

(évidemment, la traduction en commun gâche énormément la musicalité du poème)

Des mots, des mots, des mots.... c'est jolie tous ces mots.
Si vos guerriers se battaient avec leurs langues, nous aurions du soucis à nous faire.
Mais vous avez raison, ceci est une mission diplomatique et je serais heureux de vous entendre m'enseigner la signification du mot invasion que vous semblez tant affectionner...

Soyez sure que vous me verrez dans votre campement, l'esprit libre et la verve intacte.

Pour ma part, je serai ravie d'entendre quelques poèmes de vos contrées, Licina.
Nous autres elfes partageons avec votre peuple l'amour des arts.

J'en serais également honoré

Ulrak, je comprend que le conflit qui vous oppose au Shogunat vous amène à dénigrer vos adversaires, mais ne sous estimez pas les guerriers-poètes de Hoshitsuku.
Les arts élèvent l'esprit à un autre niveau, et quand bien même un guerrier ne les pratique pas, celà lui donne une raison de combattre, de vivre et de mourir.

Je comprends tout à fait cela, et je dois également dire que j'ai une certaine forme d'estime pour ces guerriers Hoshitsuki qui viennent mourir loin de chez eux. Après tout, nous autres faisons de même en acceptant d'être les mercenaires de causes qui ne nous concernent pas. Non , c'est une action honorable. Maintenant pour ce qui est de l'art, j'imagine que d'avoir été élevé dans un village où l'activité la plus artistique était l'entrainement au combat dans l’arène, ne me prédispose pas forcément à sa compréhension totale. Cependant je suis curieux et très ouvert d'esprit. C'est pour cela que je viens à cette rencontre. La tradition Kho'Nan veut que l'on puisse régler ses différents du passé tout en parlant des aventures du futurs. Rire et pleurer dans un même festin. nous avons tous notre rôle à jouer dans le destin que Shrok nous a tissé. Ce qui ne tue pas, nous rend plus fort.

Ulrak a écrit:

...Si vos guerriers se battaient avec leurs langues, nous aurions du soucis à nous faire...

 Excellent  

---

lil a écrit:

...Nous autres elfes partageons avec votre peuple l'amour des arts.

Oui Chère Lil, et je me sens impatiente de croiser à nouveau la magie de votre culture.

Par le passé, une rencontre  furtive que je fit avec une éclaireuse de votre peuple m’émerveilla tant que j’avais alors cru rencontrer la déesse elle même...

Plus tard, pas très loin d'un petit ruisseau, les Elfes m'admirent un soir dans l'un de leur petit campement.
Ils avaient établi un petit bivouac pour quelques jours afin de se reposer d'un long voyage vers le nord, un déplacement pour une importante mission dont il turent la nature.
Je me souviens des chants, du grand feu qui lançait ses feu-follets vers les étoiles, d'une musique douce.

Je ne puis citer que le refrain, les paroles éphémères s'envolaient en crépitant sans doute sous l'effet d'un puissant charme d'oubli à mon intention.

Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

Au matin je m'éveillais seule dans la forêt.

Ulrak a écrit:

...  

Parfum de forêt,
les soldats Hoshitsuki
tombent comme des feuilles mortes.

je ne suis qu'un novice mais j'aime bien vos ptites chansons.

Bon, j'avoue que j'ai bien rit... même si c'est pas très gentil ça !!!

Quand on dit que les barbares ont de l'humour !

GRR

de la fumée jaune me sort des oreilles

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de Rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ?
Hoshitsuki ! pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à  l'antique naufrage !

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi sur la mer agitée ?
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers voiliers ?
Grande Déesse ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient,
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées ?

Tremblez, tyrans ! dans vos califats ,
L’opprobre de tous les peuples,
Tremblez ! vos projets vils et bas
Vont enfin recevoir leur prix
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes matelots,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tous prêts à  se battre
Pour qu'enfin le trépas
vous efface, Shiramas.

Hok, croque, pomme de crotte et Terre de chien
Pillards trouillards les gros Barbares
Moque, troque, et l'air de rien
Tue les tous et rigole bien.


Il s'agit d'une chanson populaire chantées par les matelots Hoshitsuki quand ils ont bu trop de Utsshi. Je ne fais que retranscrire cette chanson, je n'adhère pas tellement à son contenu.
En chantant Hok, croque, les matelots miment l'attitude de gros barbares décérébrés.
Les combats font beaucoup de ravage dans les deux camps.
Aucun prisonnier n'est fait et les têtes des barbares qui se rendent sont tranchées d'un coup de sabre en place publique, c'est un scandale qui doit cesser !

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée, je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma

Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m'indiffère
A cela il n'est rien à faire

Car chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert

Cette chanson, Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là, mes amours mortes
En auront fini de mourir

---

Évidemment cela vient d'un univers parallèle, mais seules les évocations les plus puissantes traversent les plans dimensionnels. J'espère que vous comprendrez.

A tout de suite ;-)

oublies pas les sushis Licina, Ksasch compte bien en manger en ta compagnie